La danse à travers l’histoire

Dans l’hémisphère Nord, en Europe et aux Etats-Unis la danse a suivi différents courants, et s’est développé dans tous les milieux sociaux, comme moyen de divertissement et de socialisation.

A partir du 18ème siècle

Entre le 18e et le 19e siècle, les danses de salon comme la valse, la gigue, ou le quadrille dominent les espaces de socialisation tout particulièrement dans les milieux aristocratiques français, anglais, autrichiens, et russes. La danse classique, demeure à cet effet, une discipline pratiquée dans les écoles de ballet.

Les danses traditionnelles et folkloriques à résonance régionale sont elles pratiquées dans des milieux sociaux plus modestes, mais il n’empêche que cette barrière entre danses réservées aux élites et danses populaires va progressivement s’effacer au cours du 20e siècle, durant lequel le brassage de différents styles va prendre une certaine ampleur.

C’est ainsi au début du 20e siècle, durant les “années folles” américaines que se popularisent des nouveaux styles de danse comme le Charleston dans les années 20, le Lindy Hop dans les années 30, et le Swing dans les années d’après-guerre, sous l’influence de la musique Jazz. Elles ont pour point commun de suivre une cadence rythmée et un fort engagement de jeu de jambes, et de mouvements de pieds.

Des années 60 à nos jours

Les années 60 marquent désormais un nouveau tournant où le rock’n’roll fait son entrée dans l’univers des jeunes adolescents et ce sont les pas de “twists” ou de “Go Go dancing” qui accompagnent cette musique, et qui s’imposent dans la culture populaire.

C’est aussi une période durant laquelle la musique “Soul” interprétée par James Brown lui inspire des pas glissés, ou de grands écarts avec une jambe pliée, précédés par une impulsion en direction du sol.

Ce style de danse sera notamment une source d’inspiration pour la vague disco qui s’ensuit dans les années 70 mais aussi auprès de nouveaux artistes internationaux comme Michael Jackson ou Prince qui émergent dans les années 80 et dont les chorégraphies ont permis un décloisonnement entre la danse aérobique, contemporaine et urbaine.

Ainsi les années 90, héritent de ces influences. La danse hip-hop vit à ce moment un âge d’or sans égal à travers des mouvements joints sur le côté, des sauts sur une jambe lors de la réalisation d’un tour, propres aux styles de Salt-N-Peppa, Vanilla Ice ou de MC Hammer.

Les années 2000 voient quant à elles l’apogée de la vague hip-hop dans des mouvements fluides en ce qui concerne le haut du corps et parfois dynamiques dans un style athlétique.

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