Lorsqu’on dit de la danse qu’elle est une forme d’expression artistique, c’est parce qu’elle permet de véhiculer un message. Ce message peut parfois être subtil ou carrément subliminal. Mais dans le cas de la danse interprétative, le message passe au premier plan, en supplantant parfois la dimension rythmique de la danse.
Les origines
Le moins qu’on puisse dire de la danse interprétative, c’est qu’elle ne rentre pas toujours dans la définition typique que la plupart des personnes ont de la danse. La plupart des personnes rapprocheraient plus cette forme de danse de la performance théâtral. Et pour cause : le but recherché est de transmettre une émotion ou de conter un récit, tout comme une œuvre théâtrale.
L’avènement de la danse interprétative peut être retracé au début du XXème siècle avec Isadora Duncan ou encore Loie Fuller. En effet, désireux de s’écarter des contraintes et des limites de la danse classique. Ce nouveau mouvement a également bénéficié d’une ouverture d’esprit qui visait à se servir de la danse autrement, dans d’autres contextes. Et à emprunter de nouveaux gestes et mouvements d’autres disciplines comme le fitness et même les arts martiaux.
Mieux comprendre
La danse interprétative ressemble à bien des égards à la danse lyrique. En effet, ces deux danses peuvent emprunter à d’autres genres pour construire la palette de mouvements du danseur. Mais, contrairement à la danse lyrique, la danse interprétative laisse encore plus de liberté aux interprètes pour laisser transparaître leurs messages.
La danse interprétative peut être chorégraphiée, tout comme elle peut être d’expression 100% libre. Mais pour un profane qui observe une interprétation, il peut être extrêmement difficile, voire impossible de faire la différence entre une danse interprétative qui est chorégraphiée, et une qui ne l’est pas.